mercredi 28 février 2007

Aboukir, Rosette... sur les traces de Bonaparte

Non loin d'Alexandrie, la deuxième étape de notre périple fût pour l'est . Un microbus nous emmène à Aboukir. Seul le souvenir historique du lieu de la défaite de la flotte de Bonaparte face à celle de Nelson peut faire oublier son statut de banlieue lointaine d'Alexandrie. Un autre microbus aux hauts parleurs éructant un prêche enflammé d'un imam (sur le thème du voile pour les femmes, merci pour la traduction Vanessa !) nous emmène par d'immenses palmeraies vers Rosette (Rachid en égyptien). Le Routard nous avait prévenu de ne pas venir par temps de pluie, malheureusement si le ciel était éclatant, la nuit avait été humide. Résultat, une ambiance de gadoue et l'impression de communier avec le Nil dont les rives lèchent Rosette...
Malgré tout, la ville nous dévoile ses charmes de village (enfin, dans cette zone des plus densément peuplée au monde, tout village égyptien possède ses immeubles de huit étages, c'est dire...), endormi pour cause de match de foot. Souk, mosquées, une église copte et puis quelques maisons, vestiges de la période ottomane (voir la photo du hamman du XVIIe siècle).
Après quelques kilomètres au bord du Nil, nous tombons sur une forteresse construite par les troupes de Bonaparte à l'endroit même où fut trouvé la pierre de Rosette...
Mais l'émotion sera comble quand nous irons voir l'embouchure du Nil, qui après 6000 kilomètres depuis le lac Victoria à irriguer le désert se jette dans la Méditerranée...




Le retour sera plus rapide, via Alexandrie et la terrasse du Cecil Hotel où descendais marilyn monroe, un épisode d'électrocution par un séchoir qui me rappelle que je suis dans la ville de Claude François, la découverte du confort des trains égyptiens et enfin une nouvelle nuit cairote...

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